On doit recruter un employé. L'agence envoie chaque jour un employé, on paie l'agence, et si on recrute : on paie plus cher. Pour avoir toujours le meilleur on recrute toujours la personne si elle est plus compétente que le précédent employé.
La question est "combien ça va coûter à peu près ?".
L'algo est simple : avec une entrée en nombre de jour. Chaque jour on regarde si l'employé est meilleur et on l'embauche si c'est le cas.
Ce qui change par rapport aux autres chapitre et ce que l'on détermine comme étant le coût qui nous intéresse : ici ce n'est pas le temps d'exécution mais l'argent dépensé.
La technique est cependant semblable, on regarde combien de fois un certain coût est cumulé. Avec ci le coût d'interview et ch le coût de recrutement, et n le nombre de jour et m le nombre de recrutement, on a :
O(ci * n + ch * m).
On recrute à chaque fois: O(ch * n). Sauf que le candidat n'est pas toujours meilleur
Idée: faire l'analyse par la connaissance de la distribution de l'entrée (ou en faisant des suppositions son propos). Il faut noter que c'est un cas moyen et pas un pire cas (qui n'est pas probabiliste en soi).
Naturellement, la loi de probabilité doit être choisie avec attention sinon l'analyse risque d'être complètement faussée.
Ici, on peut considérer qu'il est possible de trouver un ordre total sur la qualité des employés et qu'une entrée est une permutation de cet ordre. Ici, on a une permutation aléatoire et uniforme.
Pour pouvoir utiliser une analyse probabiliste, on a souvent besoin de connaître quelque chose à propos de la distribution des entrées, ce qui n'est pas toujours le cas. Dans ce cas, on peut se contenter de "forcer" la distribution à respecter cette proposition : en mélangeant par exemple.
Variable utilisée pour passer des probabilités aux effets attendus sur l'entrée. Par exemple, on peut avoir: Xf la variable nous indiquant "le nombre" de "face" lors d'un lancement de pièce. Que l'on définit par :
Xf = I{Face} Xf = | 1 si c'est face | 0 si c'est pile
On peut ainsi calculer l'espérance du lancer :
E[Xf] = E[I{Face}] = 1 * Pr{Face} + 0 * Pr{Pile} = 1/2
Lemme important: Xa = I{a} => E[Xa] = Pr{a} Preuve simple par généralisation de l'exemple au dessus. (Les références à l'annexe C pourrissent un peu la vie)
Avec X le nombre de fois où l'on recrute.
E[X] = Sum(1, n, x * Pr{X = x})
Mais calculer ça, c'est pas pratique. Alors on utilise une indicator random variable.
Xi = I{candidat i recruté} = | 1 si i est recruté | 0 sinon
Et X = X1 + X2 + ... + Xn
Par le lemme, on a :
E[Xi] = Pr{candidat i recruté}
Et on doit regardé la probabilité de recrutement. Le candidat i est recruté quand il est meilleur que tous les candidats 0 à i-1. Qui ont tous les mêmes probabilité d'être les meilleurs. Le candidat i a une chance sur i d'être meilleur.
E[Xi] = 1/i
E[X] = E[ Sum(i: 1, n, Xi) ] = Sum(i: 1, n, E[Xi]) = Sum(i: 1, n, 1/i) = ln(n) + O(1) (voir l'annexe A)
Ce qui veut dire que même si l'on interviewe tout le monde, on en recrute ln n en moyenne.
(Et en multipliant par le coût de recrutement, on arrive au coût global).
Idée : forcer l'entrée à avoir la forme voulue d'un point de vue proba. Par exemple pour l'algorithme de recrutement : on mélange les arrivants. Et montrer que la complexité est O(ch ln n) est facile : on a créé la condition correcte sur l'entrée.
On crée aléatoirement des priorités pour chaque valeur et on trie le tableau d'origine en prenant comme clés les valeurs du tableau de priorités. (Donc en temps O(n log n)).
Ensuite, on prouve la propriété importante que le résultat a une probabilité de 1/n!. L'intuition est que la probabilité pour un élément d'être à la case 1 est de 1/n, et son suivant 1/(n-1) -> ... 1/1 soit 1/n!.
Note: montrer que la probabilité pour chaque case est de 1/n est insuffisant.
Pour i de 1 à n swap A[i] avec une case entre i et la fin.
Pour prouver l'algo, on prouve un invariant montrant que le début du tableau (jusqu'à i) est une (i-1)-permutation du tableau, et qu'en instanciant i à n (fin de l'exécution), on arrive à une proba 1/n!
Combien de personne dans une pièce pour avoir 50% de chance d'avoir un anniversaire commun ? Résultat assez connu, l'idée est qu'il faut se pencher sur les chances que les autres n'aient pas le même anniversaire que soi.